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La transition énergétique, et notamment le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables est devenue l’urgence du combat écologique. Au mettre titre que l’effondrement de la biodiversité, le dérèglement climatique lié à la diffusion massive de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, et notamment du CO2, sera l’origine du plus grand défi du 21ème siècle. Il nous faut rapidement transformer notre modèle économique et les sources énergétiques de son développement.
En 2020, la consommation énergétique moyenne des logements était de 14.500 kwh / an. Cette consommation a baissé de 16% en 10 ans, du fait de la construction d’habitat moins énergivores et de la rénovation énergétique.
62% de cette consommation domestique d’énergie est attribuée au chauffage, c’est pourquoi il est possible d’agir avec efficacité sur sa diminution. L’isolation thermique des résidences principales et la nature de l’installation de chauffage apparaissent alors comme des priorités d’action pour améliorer la performance énergétique d’une habitation.
Si les logements neufs sont construits sur de nouvelles normes plus sobres, le parc existant, quant à lui, doit être rénové, à commencer par les 5 millions de passoires thermiques (classés F ou G par le DPE) sur les 30 millions existants.
La rénovation énergétique s’avère être donc essentielle dans la transition énergétique. En plus de permettre une diminution de la consommation et la facture d’énergie (bénéfices écologiques et économiques), elle présente aussi les avantages suivants :
Avant tout chose, il est nécessaire de réaliser un audit énergétique afin de faire un bilan complet de la maison ou de l’appartement au niveau énergétique et de lister les améliorations à apporter (que vous sélectionnerez à votre convenance). Les propriétaires particuliers (ainsi que les professionnels pour l’audit énergétique réglementaire quadriennaux des grandes entreprises) peuvent en faire la demande auprès d’auditeurs agréés sur ce site.
Cette étape préalable à tous travaux permettra d’obtenir par la suite des devis précis des travaux de rénovation ainsi que certaines aides gouvernementales, dont l’attribution est conditionnée à cette procédure.
A partir du 1 avril 2023, l’audit énergétique des logements F et G sera d’ailleurs obligatoire pour vendre ou mettre en location un logement.
Une fois les travaux choisis par vos soins sur les conseils de l’auditeur, vous pourrez demander plusieurs devis aux professionnels agréés RGE de votre région, afin de comparer les prix et faire jouer la concurrence. Pour cette étape, vous pouvez vous aider de cet annuaire des artisans qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) édité par France Rénov’ et qui propose une recherche géographique et par spécialités.
Munis de ces devis vous pourrez vous renseigner sur les solutions de financement et les aides (MaPrimeRénov’, Éco-PTZ, les certificats d’économies d’énergie…) auprès des organismes habilités tels que l’Anah ou France Rénov’. L’ensemble des aides gouvernementales auxquelles vous pouvez souscrire sont listées sur cette page : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique
Les travaux de rénovation pourront alors démarrer. Les professionnels de la rénovation énergétique son tenus de vous garantir contractuellement un gain compris entre 80 et 160 kWep./m².
La dernière étape consiste à vérifier ces économies d’énergie en réalisant un nouveau DPE et obtenir le certificat de rénovation.
Adaptation est le maître mot des années à venir, car le pétrole constituent le sang de nos sociétés, est présent dans de très nombreux produits de la vie quotidienne, et ce dans quatre domaines :
En dehors des difficultés économiques inhérentes à la crise du pétrole, il y aura des secteurs particulièrement exposés.
Ce sont bien sûr les domaines qui dépendent directement ou indirectement du pétrole.
On pourra donc lister comme secteurs sensibles :
On ne vous dit pas de changer, c’est votre libre choix par rapport à votre prise de conscience. Mais si vous avez l’envie et la possibilité de changer pour une activité moins exposée, c’est peut-être le moment !
Nous avons l’habitude de compter sur un système globalisé, éminemment complexe, dont le juste équilibre vacillera, et qui par là même nous mettra dans des situations particulièrement difficiles.
En passant bien sûr par la conséquence d’une flambée du prix du baril sur les utilisateurs de fioul domestique. Le produit étant très faiblement taxé par rapport à l’essence, l’augmentation du pétrole se répercutera quasi directement sur les consommateurs, bien plus que sur les automobilistes. L’essence par contre étant très fortement imposée, la TIPP pourra constituer une variable d’ajustement, pour peu que le gouvernement accepte de jouer le jeu.
Ce qui veut dire que les utilisateurs se réfugieront sur les appareils de chauffage électrique (bain d’huile mobile), ce qui pèsera d’autant sur l’ensemble du système. Et pour tous les occupants de maisons qui veulent passer de l’électrique, dépendant des réseaux collectifs, à un système autonome, avec par exemple un chauffage au bois, cela permettra d’autant de libérer de l’énergie pour les autres.
C’est la première chose à laquelle on pense. Nous avons toujours connu l’inflation des chiffres du transport : toujours plus, toujours plus loin. Ce qui n’a fait que s’accroître avec la mondialisation.
Quand on évoque l’alimentation, il faut penser à :
Donc, contrairement à ce que l’on pourrait penser dans un premier temps, toute la logistique alimentaire sera impactée par la crise pétrolière
Difficile de trouver un sens à ce qui sera le troisième choc pétrolier, autre que ce que l’on projette soi-même. Mais le fait d’essayer de trouver une perspective à ce qui va se passer nous aidera à surmonter les difficultés à venir.
On peut déjà relever quelques caractéristiques propres au phénomène de pic pétrolier (plafond historique de production).
Il y a donc deux possibilités :
1 – Soit la nature nous rend un immense service en faisant ce que les hommes n’arrivent pas à faire : baisser drastiquement les émissions mondiales de CO2, en ralentissant considérablement l’économie, la production industrielle, l’activisme effréné des échanges, et donc la production de pétrole et autres combustibles fossiles (gaz, charbon…).
En tout cas, c’est la planète qui reprendra la main, ou plutôt qui l’avait depuis le début, alors que nous croyions que nous étions devenus les maîtres du monde avec la dévastation mortifère de notre environnement : voilà le sens. Le pic sera un mal pour un bien.
2 – Soit le besoin d’énergie provoquera des effets pervers qui annuleront les baisses d’émissions : la recrudescence de l’emploi du charbon qui pollue jusqu’à deux fois plus que le pétrole, la mise en service d’usines de liquéfaction du charbon, la production supplémentaire de biocarburants, l’augmentation de production à partir de pétroles lourds (pétrole immature qui a besoin d’être transformé).
Mais il y a un fait nouveau qui infirme cette hypothèse dans la surprenante redécouverte (dans des perspectives de production à grande échelle et quasi concomitante également au pic dans la mesure où elle date de 2009) de gaz de schistes dont le monde à d’immenses réserves. Et on sait que le gaz naturel pollue moins que le pétrole, et donc beaucoup moins que le charbon.
Une seule usine de liquéfaction du charbon coûte 5 milliards de dollars, cela suffit à tempérer aussi les esprits les plus échauffés, surtout dans le cas d’une économie à genoux et d’un système bancaire pour le moins affaibli.
Il ne faut pas non plus avoir une vision trop comptable des choses, car un baril à 300 dollars, qu’elle que soit sa provenance, restera inaccessible à beaucoup de gens.